Édition #21 – Semaine du 14 mai 2025
Hello les canards de l’IA,
Bienvenue aux 154 nouveaux abonnés cette semaine.
Vous êtes maintenant 1144 à lire La Plume de l’IA chaque semaine.
Et si vous êtes là, c’est que vous cherchez mieux que des listes de 20 prompts recyclés.
Donc je vais te dire un truc.
Juste un truc que personne ne t’a vraiment expliqué :
👉 Tu ne sais pas prompter.
Et c’est pas grave.
Mais ça va te coûter très cher si tu ne corriges pas maintenant.
Donc après avoir lu des centaines de rapports, d’études, de e-book et d’avoir vu des milliers de prompts dans mes formations, je vous donne le guide des meilleurs prompts pour 2025.
Allez gas !
Cette édition n’est pas sponsorisée.
Mais elle peut l’être.
Si tu veux faire connaître ton outil, ton offre ou ton bootcamp auprès de 1100+ pros curieux de l’IA → Tu peux sponsoriser une prochaine édition.
👉 Contacte moi sur lucasmichelpro32@gmail.com
Au programme aujourd’hui :
→ Pourquoi un prompt, ce n’est plus une question, mais une exécution complète
→ Les 6 fautes graves que 95 % des utilisateurs commettent (et qui tuent tes résultats)
→ Comment structurer un prompt comme un mini-processus : objectif, contrainte, feedback
→ Le framework ultra-simple (et sans rôles) qui marche en 2025
Le point de départ : tu n’écris pas un prompt, tu construis une exécution
En 2025, un prompt n’est plus une requête.
C’est une instruction encadrée.
Tu ne demandes plus à une IA de “répondre”.
Tu déclenches un système logique.
Et ce système a besoin de 3 choses :
Un objectif métier clair
Un cadre d’exécution précis
Un processus séquencé avec feedback
Rien que ça élimine 90 % des prompts publiés sur LinkedIn.
Pourquoi 95 % des prompts échouent
Voici les 6 fautes graves que je vois tous les jours.
Pas “en théorie”. En mission. En coaching. En audit. En formation.
❌ 1. Tu écris une demande, pas une commande
“Peux-tu faire une synthèse ?”
C’est pas un prompt. C’est une bouteille à la mer.
Un bon prompt dit :
Ce que je veux
Pourquoi je le veux
Dans quel format
Pour quelle cible
Avec quelles contraintes
Et ce que tu dois faire ensuite
❌ 2. Tu veux une sortie sans donner d’entrée
“Fais-moi une stratégie LinkedIn.”
→ Pour qui ?
→ Avec quoi ?
→ Quel canal ?
→ Quel niveau ?
→ Quel budget ?
→ Quelle échéance ?
→ Quels assets dispo ?
→ Quelle valeur métier ?
Prompt vide = réponse générique = rework = perte de temps.
❌ 3. Tu poses une question comme sur Google
L’IA n’est pas là pour chercher.
Elle est là pour produire.
Tu veux une synthèse, un tableau, un comparatif, un post, un template ?
Demande un format.
Sinon, tu obtiens une suite de paragraphes, molle, inutilisable.
❌ 4. Tu prompts sans contrainte
Tu ne fixes ni ton, ni durée, ni limite, ni angle, ni canal.
C’est comme demander un plat sans dire si tu es allergique aux œufs ou si tu es vegan.
Et tu t’étonnes que ça soit indigeste.
❌ 5. Tu ne dis rien du contexte
Tu veux une réponse précise, mais tu ne précises pas :
la cible
le timing
l’intention
l’environnement
les limites réelles
les outils impliqués
Ce que tu obtiens, c’est un avis généraliste. Alors que tu veux une solution contextualisée.
❌ 6. Tu fais une fois, tu pars
Pas de feedback. Pas d’ajustement.
Tu lis, tu juges, tu replies la fenêtre.
Alors que le vrai levier, c’est l’itération.
L’IA progresse avec toi… si tu restes dans le dialogue.
Le framework simple qui marche en 2025
Oublie les rôles.
Ce n’est pas naturel.
Ce n’est pas nécessaire.
Ce n’est pas ce que tu ferais en équipe.
Tu veux bosser efficacement avec ChatGPT ?
Voici le cadre que j’utilise avec mes clients et mes propres assistants IA :
1. Décris le livrable final, pas l’idée générale
Exemple raté :
“Peux-tu m’aider à écrire un mail ?”
Exemple pro :
“Je veux un mail de prospection de 100 mots max. Objet + 3 phrases. Format SaaS. Cible : directeur marketing. Objectif : prise de RDV rapide.”
2. Formule un objectif métier explicite
Pas “je veux que ce soit bien”.
Mais :
“Ce contenu doit déclencher un clic vers une page.”
“Ce fichier doit m’aider à prioriser 3 offres.”
“Ce tableau doit m’aider à convaincre un investisseur.”
3. Cadre ce qui t’est utile : format + structure + ton
“Donne la réponse en tableau 2 colonnes : action / justification.”
“Tu peux écrire ça sous forme de bullet points courts.”
“Fais ça en style consultant, clair et direct.”
“Évite l’intro, va droit au but.”
“Tu as 800 caractères max.”
C’est ça qui change tout.
4. Utilise la contrainte comme accélérateur
La contrainte ≠ restriction.
La contrainte = clarté.
“Je veux un post sur l’IA pour des commerçants ruraux, niveau débutant, ton accessible, 3 points max, aucun jargon tech, 900 caractères.”
Tu as tout cadré. L’IA peut bosser efficacement.
5. Prévois la suite
Un bon prompt n’est pas une fin. C’est une boucle.
“Commence par me proposer 3 angles.”
“Je valide celui que je préfère, tu développes.”
“Tu proposes une V1. Je donne mon retour. Tu l’améliores.”
“Tu me poses 3 questions avant d’écrire.”
“Tu génères, puis tu proposes 2 variantes en bonus.”
Ce que tu crées là, c’est un flux de production.
Check-list finale (à copier-coller)
✅ Je sais ce que je veux produire
✅ Je sais à quoi ça va servir
✅ Je sais pour qui je le fais
✅ Je sais dans quel format j’en ai besoin
✅ Je sais comment on va itérer
Si tu ne peux pas cocher ces 5 cases → Tu n’as pas un prompt.
Ce que tu dois retenir
Tu ne prompts pas une IA.
Tu guides une exécution intelligente.Tu ne gagnes pas du temps avec des phrases plus courtes.
Tu gagnes du temps avec des briefs plus nets.Tu ne peux pas scaler ton usage si chaque prompt est improvisé.
Le bon prompt, c’est un process.
Contenu bonus de la semaine
1. GPT-4 est mort.
Le 30 avril, OpenAI a retiré GPT-4 des options disponibles.
Tout passe maintenant par GPT-4o.
Mais on ne va pas faire comme si de rien n’était.
GPT-4, c’était une révolution :
→ Le premier modèle grand public à vraiment structurer, synthétiser, raisonner.
→ Celui qui a lancé des boîtes, transformé des métiers, écrit des milliers de contenus.
→ Et que 80 % des gens n’ont jamais vraiment utilisé, car ils parlaient déjà à GPT-4o sans le savoir.
Un monument, remplacé sans cérémonie.
Mais une bascule dans l’histoire de l’IA.
2. Hera – Une IA de motion design en mode assistant visuel
C’est une plateforme de motion design dopée à l’IA.
Tu écris un brief, Hera génère une vidéo animée.
3. Et si le Bitcoin avait été créé par une IA venue du futur ?
Non, ce n’est pas une vanne.
C’est ce qu’a laissé entendre Changpeng Zhao (ex-CEO de Binance).
“Le Bitcoin est peut-être trop parfait.
Peut-être que ce n’est pas humain.
Peut-être que c’est une IA du futur qui l’a conçu pour garantir sa propre indépendance.”
Rappels :
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J'ai adoré ce guide, ça m'a permis de renforcer ma compréhension des prompts !!
(Et trop bien les petits bonus de fin !!)